Le sublime musée bigouden se situe dans la commune de Pont-l’Abbé, département Finistère.
Nom d’usage (si applicable) : N/A
Domaines thématiques : quoi admirer au musée bigouden à Pont-l’Abbé ?
Le musée bigouden traite de la/des thématique(s) suivante(s) :
Archives papier;Ethnologie : Costume, Habitat, Mobilier, Métiers et Outils, Pratiques religieuses et collectives;Histoire : Musée thématique;Sciences et techniques : Navigation et Pêche. Les collections du musée expriment une évidence : la coiffe et le costume traditionnels forment le coeur et le corps de l’identité bigoudène. La coiffe singulière des femmes a tant marqué le pays qu’elle lui a donné son nom. Le terme bigouden, apparu dans les années 1830, désigne d’abord la petite pointe qui surmonte la coiffe. En vingt ans, son utilisation s’étend : par extension, il désigne l’ensemble de la coiffure, puis la mode vestimentaire des femmes et des hommes, et enfin l’ensemble du territoire. À partir des années 1930, la coiffe a presqu’atteint sa taille maximale et l’image de la Bigoudène entre dans l’imaginaire des Français. Elle devient la vedette des syndicats d’initiatives, des affiches publicitaires, des livres d’école et des cartes postales, détrônant la coiffe de l’Aven qui représentait jusqu’alors le « costume national breton ». De la parution du Cheval d’Orgueil aux recherches pluridisciplinaires menées à Plozévet, cette coiffe emblématique du Pays bigouden est partout reconnue. Elle a donc dépassé les limites du Pays bigouden, pour devenir l’emblème de toute la Bretagne. Cette silhouette familière participe des revendications d’appartenance à une Bretagne fière de ses traditions, qui affirme sa spécificité face à l’uniformisation du monde. Les bigoudens ont fait feu de tout bois sur la question de la modernité. Tout témoigne d’une porosité importante entre les usages citadins et les usages paysans mais paradoxalement, les femmes notamment vont maintenir une mode vestimentaire spécifique, tout en la modernisant considérablement, comme un autre possible vestimentaire. A tel point que cette mode a très largement résisté jusque dans les années 1960, pour les derniers mariages. Alors que par exemple, la forme de la danse a évoluée très tôt, contrairement aux territoires voisins. Il en va de même pour la musique avec un rapprochement vers les gammes tempérées dès les années 1860. En 1993, les femmes étaient encore plus de 400 à porter la coiffe et le vêtement bigouden au quotidien. On a ici un attachement fort au vêtement bigouden, contrairement aux autres territoires bretons où, si la coiffe a pu perdurer, les femmes avaient adopté les robes et autres impers. De même, les bigoudens ont toujours fait de leur mode vestimentaire un atout commercial : une ornementation à la broderie de couleur à destination des citadins dès les années 1860, de la broderie blanches dès les années 1880, le picot ou la dentelle au crochet dès les années 1900 et pour finir la grande épopée du prêt-à-porter et du renouveau de la broderie bigoudène dans l’immédiate après-guerre. Ces industries ont employé des milliers de femmes sur le territoire..
Les artistes représentés : N/A
Le musée est fondé en 1954 dans un contexte de développement des musées d’arts et traditions populaires. Il voit le jour en moins d’une année, grâce à Jean Lautrédou, alors Maire de la ville, Bernard de Parades, Jean Coroller et Auguste Le Berre, gérant de la maison de broderie Pichavant. Musée de territoire, il présente la société traditionnelle bigoudène (vingtaine de petites communes, à l’ouest de Quimper et Bénodet), au travers de collections d’objets, de mobilier, de costumes, d’outils agricoles et d’objets maritimes. Le Musée Bigouden est créé hors de tout cadre institutionnel. Georges‐Henri Rivière, ainsi que la Direction des Musées de France, soulignent néanmoins l’urgence de le doter d’un conservateur. Musée « contrôlé » en 1958, il est placé sous la tutelle des musées de Quimper jusqu’au début des années 1980. Les décennies passent, les vitrines changent mais les collections exposées demeurent et meurent. Le défaut d’encadrement scientifique du musée explique l’état d’abandon dans lequel se trouvent les collections et la muséographie pendant de longues années. En 2002, le musée devient « Musée de France ». Après des années d’abandon, le Musée sort de sa léthargie grâce à la création d’une petite équipe dédiée en 2007 par le maire : chantier des collections, récolement, programmes d’expositions temporaires, renouvellement annuel des collections permanentes textiles.
Donjon de la Baronnie ancienne du Pont (XIVe siècle), restauré par l’architecte Le Grand.
Personnage(s) phare(s) lié(s) au musée : non applicable
Informations pratiques
- 🚙 Adresse du musée : Square de l’Europe / Ville : Pont-l’Abbé / Code postal : 29120 / Région : Bretagne
- Téléphone : 02 98 66 09 09 (mairie)
- Prix et heures d’ouvertures à retrouver sur la page officielle du musée
- ✔️Site officiel : musee.ville-pontlabbe.bzh/
Vidéo relative :
Les points positifs de visiter un musée sont nombreux et étoffés. Les musées sont des endroits qui offrent une expérience éducative, amusante, inspirante, apaisante, socialement interactive et de sauvegarde. En explorant un musée, vous pouvez acquérir des connaissances de manière immersif sur des sujets tels que le passé, la culture, les arts et la recherche scientifique.
Les expositions présentées peuvent élargir vos connaissances et approfondir davantage votre compréhension de domaines précis. Les musées sont également conçus pour offrir une cadre paisible et relaxante, ce qui peut aider à soulager le stress et l’anxiété. Ils peuvent stimuler votre créativité et votre imagination, et offrir une chance de rencontrer de nouvelles personnes partageant les mêmes centres d’intérêt que vous. Les musées sont également importants pour la préservation et la sauvegarde du passé culturel et historique.
Dans l’ensemble, visiter un musée est une expérience enrichissante qui peut offrir de divers avantages et point de vue uniques.