Le musée de Bibracte à Saint-Léger-sous-Beuvray

Le sublime musée de Bibracte se trouve dans la ville de Saint-Léger-sous-Beuvray, département Saône-et-Loire.

Nom d’usage (si applicable) : N/A

Domaines thématiques : quoi visiter au musée de Bibracte à Saint-Léger-sous-Beuvray ?

Le musée de Bibracte traite de la/des thématique(s) suivante(s)

Archéologie. Les collections archéologiques issues des fouilles de Bibracte témoignent de l’univers matériel des habitants de l’antique capitale éduenne. Elles racontent aussi, à partir de l’exemple de Bibracte, une histoire de la constitution de l’archéologie protohistorique comme discipline scientifiques. Si le site de Bibracte est connu des historiens en tant que théâtre de plusieurs épisodes de la guerre des Gaules rapportés par César, il est surtout une référence incontournable pour la communauté archéologique européenne : son statut de site emblématique du phénomène d’urbanisation massif et original qui caractérise l’Europe tempérée de la fin de l’âge du Fer (fin du IIe – fin du Ier s. av. JC), ainsi que la précocité des indices de sa romanisation, confèrent à ses vestiges un indéniable intérêt pour les scientifiques et le grand public. Les mobiliers archéologiques découverts dans ce contexte relèvent, pour l’essentiel, de catégories liées aux activités quotidiennes des habitants d’un oppidum : ustensiles et vaisselles domestiques, restes d’activités artisanales – en particulier des outils et des résidus liés au travail des métaux –, outillages divers, monnaies et objets liés à la fabrication monétaire, mobiliers à vocation architecturale (quincaillerie, serrurerie, bois de construction, terres cuites architecturales, éléments de décor, éléments lapidaires, etc.), parures ainsi que quelques militaria et objets liés à des pratiques cultuelles. Une part non négligeable de ces objets révèle l’intégration de la capitale éduenne à des territoires à échelles multiples et le dynamisme des liens commerciaux et culturels entre le monde celtique et la Méditerranée (monnaies, denrées importées par les voies du grand commerce, amphores et vaisselles importées ou imitées, etc.). Le mont Beuvray livre aussi, mais de manière plus anecdotique, des vestiges plus récents, témoins de la réoccupation d’une zone limitée du site au Moyen Âge : le couvent des Cordeliers, mis au jour dans le secteur de la Pâture du couvent, en activité du XVe au XVIIIe siècle, a livré, lors des fouilles, des outils et ustensiles liés au quotidien et aux activités agricoles, de la vaisselle, dont un ensemble intéressant de verreries, des éléments métalliques de reliures de livres, une rare inscription musicale sur plaque de schiste et quelques petits objets liés au culte. Enfin, quelques objets témoignent d’une fréquentation du mont antérieure à la fondation de l’oppidum: outillage lithique du néolithique et tessons de céramique de l’âge du Bronze..

Les artistes représentés : N/A

Les mobiliers archéologiques conservés aujourd’hui par l’établissement public de coopération culturelle EPCC BIBRACTE, sont directement issus des fouilles archéologiques menées sans interruption depuis 1984 sur le site du même nom, conservé sous la forêt du mont Beuvray. Cette histoire scientifique et patrimoniale récente plonge ses racines 150 ans plus tôt, quand la redécouverte de Bibracte accompagne l’émergence de l’archéologie des Gaulois. Le contexte de l’époque explique en grande partie que les collections issues de cette première phase de recherches ne soient pas conservées sur place (elles sont conservées au Musée Rolin, Ville d’Autun, au Musée d’archéologie nationale et en mains privées ; depuis 2011, 95 objets des collections du Musée Rolin sont prêtés à l’EPCC BIBRACTE pour sa muséographie permanente) ; c’est pourtant à ces fouilles anciennes (1864-1907) et au mobilier qu’elles ont mis au jour que l’on doit la reconnaissance de l’importance du site de Bibracte, à l’échelle de l’Europe, à l’aube de la Première Guerre mondiale ; c’est sur elles que l’on s’appuie aussi pour permettre la reprise des fouilles dans les années 1980. Au début des années 1980, l’action des pouvoirs publics en faveur de la préservation du mont Beuvray, au plus haut niveau de l’État, et la volonté de la communauté archéologique convergent et impulsent la reprise des recherches scientifiques, effectives dès 1984 et ininterrompues depuis. La dimension scientifique s’étoffe très tôt de la prise en compte des enjeux de conservation, de mise en valeur et de transmission au public des vestiges, enjeux qui restent au cœur des missions des structures de gestion qui se succèdent. Le cadre juridique et institutionnel original dans lequel se déploient ces missions de service public apporte à cet exercice une certaine complexité : un des aspects en est la difficulté à faire coïncider statut et responsabilité de fait sur les collections. La solution pour mettre en adéquation le statut des collections et leurs modalités de gestion a été stabilisée et mise en œuvre à partir de 2016 : elle vise à aboutir à la propriété pleine et entière des collections par l’EPCC BIBRACTE. Au total, près de 80.000 objets individualisés et des milliers de lots de mobiliers non individualisés produits par les fouilles réalisées depuis 1984 sur le mont Beuvray sont conservés, gérés et étudiés dans les locaux de l’EPCC BIBRACTE. La majorité constitue le fonds scientifique de l’établissement. Une partie a été sélectionnée pour être patrimonialisée et constituer la collection porteuse de l’appellation Musée de France. La sélection se fonde sur plusieurs critères, considérés de manière indépendante ou cumulative en fonction des objets : représentativité des différents aspects de l’environnement matériel de l’oppidum de Bibracte ; représentativité des différentes époques de l’occupation du mont Beuvray ; qualités intrinsèques d’un objet ou d’un ensemble d’objets cohérent ; caractère rare ou exceptionnel d’un objet ; état de conservation et qualité muséographique ; relation particulière de l’objet à son contexte de découverte. La collection porteuse de l’appellation Musée de France se compose ainsi d’un ensemble de 1.820 objets provenant des différents secteurs fouillés sur le site de Bibracte.

Bâtiment conçu par Pierre-Louis Faloci, qui a reçu l’Equerre d’argent en 1996 pour ce projet.

Personnage(s) phare(s) lié(s) au musée : non applicable

Informations utiles

  • Pour s’y rendre : Col du Rebout / Ville : Saint-Léger-sous-Beuvray / Code postal : 71990 / Région : Bourgogne-Franche-Comté
  • Numéro de tel : 03 85 86 52 35
  • Tarifs et heures d’ouvertures à retrouver sur la page officielle du musée
  • 🌐Site web du musée : www.bibracte.fr/

Vidéo intéressante :

Les avantages de visiter un musée sont multiples et variés. Les musées sont des lieux qui offrent une chance éducative, agréable, motivante, apaisante, communautaire et de préservation. En explorant un musée, vous pouvez apprendre de manière immersive sur des sujets tels que le passé, l’art, les arts et les sciences.

Les collections exposées peuvent élargir vos perspectives et approfondir votre compréhension de thématiques particulières. Les musées sont également conçus pour offrir une cadre paisible et relaxante, ce qui peut aider à soulager le stress et l’anxiété. Ils peuvent éveiller votre créativité et votre imagination, et offrir une occasion de rencontrer de nouvelles gens partageant les mêmes centres d’intérêt que vous. Les musées sont également importants pour la sauvegarde et la préservation du passé culturel et historique.

Dans l’ensemble, fréquenter un musée est une opportunité enrichissante qui peut offrir de nombreux avantages et point de vue uniques.