Le riche musée de la Batellerie se trouve dans la ville de Conflans-Sainte-Honorine, département Yvelines.
Nom d’usage (si applicable) : musée de la batellerie et des voies navigables
Domaines thématiques : quoi admirer au musée de la Batellerie à Conflans-Sainte-Honorine ?
Le musée de la Batellerie traite de la/des thématique(s) suivante(s) :
Ethnologie : Métiers et Outils;Histoire : Musée thématique;Sciences et techniques : Navigation et Pêche, Batellerie. Maquettes anciennes de bateaux fluviaux, archives iconographiques de l’ancienne Inspection des Ports de Paris, cartes, photographies, dessins, revues spécialisées, objets..
Les artistes représentés : N/A
Les collections du musée ont été constituées dès 1967. Le musée de Conflans, le plus ancien et le plus important des musées de la batellerie en France a bénéficié de plusieurs facteurs extrêmement favorables : – notoriété des travaux de son conservateur, F. Beaudouin ; – réseau très important constitué dès le début des années 1970 par l’Association des Amis du Musée ; – diffusion des Cahiers du Musée ; – proximité de Paris et des grands antiquaires spécialisés ; – relations juridiques avec l’Office National de la Navigation et les compagnies de navigation dont les principales avaient leur siège dans la région parisienne. Le musée a longtemps été le seul établissement de son genre à pouvoir financer une véritable politique d’enrichissement de ses collections. Il faut noter à ce sujet que l’essentiel du budget alloué au musée était affecté aux acquisitions au détriment des expositions temporaires ou de la modernisation de la muséographie. Dans l’esprit de F. Beaudouin, il s’agissait de « préserver l’avenir »… Unique en France, le musée n’avait pas à souffrir de la concurrence d’autres institutions, que ce soit pour les dons ou pour les acquisitions à titre onéreux. Les dons : ceux-ci furent très importants à la création du musée, suite à l’exposition préfigurative de 1966 – Conflans et les autres villes du confluent de la Seine et de l’Oise (Andrésy et Maurecourt) comptaient (et comptent toujours) une proportion non négligeable de mariniers et d’anciens mariniers. François Beaudouin a également noué dès l’origine de très nombreux contacts avec les sociétés de navigation avec, à la clef, plusieurs dons et des dépôts longue durée. À la fin des années 1970 et au début des années 1980, beaucoup de ces compagnies de transport vont disparaître. Le musée réussira à sauver des liquidations judiciaires une partie de leur patrimoine : maquettes d’apparat qui décoraient les locaux des conseils d’administration, archives… Notons que l’investissement du musée et de son association d’amis pour le sauvetage et la restauration d’unités à flot a été unanimement apprécié par la profession. De nouveaux contacts ont été noués et une quinzaine de mariniers et anciens mariniers ont adhéré depuis peu à l’Association. Les dépôts de l’État : ils renforcent encore l’importance des collections ; les musées nationaux (musée de l’Armée, de la Marine, des A.T.P., des Arts et Métiers) ont en effet déposé à Conflans plusieurs œuvres majeures du patrimoine fluvial français. Campagnes de collecte : elles ont été régulièrement réalisées depuis la création du musée. Il s’agit d’une démarche volontaire de prospection sur des sites ciblés afin d’enrichir les collections par des récupérations, des dons ou des acquisitions. François Beaudouin a réalisé des enquêtes auprès des derniers constructeurs de bateaux en bois et a rassemblé une collection unique de matériel, outillage spécialisé, gabarits, etc. Cette politique se poursuit aujourd’hui avec les visites régulières des chantiers de « déchirage » (destruction des bateaux) avec, pour objectif, de compléter les collections d’apparaux de navigation, d’accastillage, de « parties de bateaux ». Parmi les acquisitions récentes, citons une réserve d’eau de péniche en bois, une « cuisine d’été », un gouvernail en bois… En 1995, un groupe de travail composé de mariniers et du personnel du musée a été mis en place pour intensifier cette politique avec la collaboration financière de l’Association des Amis du Musée. Les acquisitions : une part importante du budget d’investissement du musée a longtemps été consacrée au financement des « reconstitutions scientifiques », maquettes de bateaux réalisées d’après les plans du musée. Ces modèles réduits étaient en quelque sorte l’aboutissement muséographique du travail de recherche réalisé par François Beaudouin. Les bateaux de transport fluviaux anciens sont souvent d’humbles embarcations réalisées sans plans par des petits chantiers héritiers de techniques traditionnelles transmises de génération en génération. Pour de très nombreux types régionaux, il n’existe aucun plan ancien, aucun « manuel » de construction. La réalisation de ces reconstitutions scientifiques était donc le seul moyen « grand public » pour faire revivre ces batelleries disparues. Ces maquettes didactiques sont actuellement au nombre de vingt-cinq. Depuis 1994, le musée a procédé à un rééquilibrage de ses dépenses d’investissement avec deux axes prioritaires : – œuvres et objets d’art ; – histoire et technique de la voie d’eau. Cette réorientation de la politique d’enrichissement des collections a été possible grâce à une réelle augmentation du budget du musée parallèlement à la relance des « campagnes de collecte » et à un important travail pour stimuler les dons. La politique de réalisation des « reconstitutions scientifiques » a été provisoirement abandonnée.
Château du Prieuré, grande propriété bourgeoise du XIXe siècle. Il se situe à l’emplacement d’un ancien prieuré de sainte Honorine fondé en 1080 par Ives III de Beaumont, dit “le clerc”. Seul le cellier du XIIIe siècle subsiste. Le prieuré connaît une grande prospérité, les reliques de sainte Honorine faisant l’objet d’un pèlerinage très fréquenté. Il est vendu comme bien national à la Révolution. Jules Gévelot, riche industriel, créateur d’une célèbre marque de cartouches de chasse qui porte son nom, député de l’Oise et maire de Conflans-Sainte-Honorine, rachète les divers lots et reconstitue le domaine des religieux ; puis à partir de 1865, il réaménage les bâtiments et le parc comme résidence personnelle dans le style Napoléon III, tels qu’on les voit aujourd’hui. La propriété est achetée par la commune en 1932. Le château se situe sur l’arête du coteau qui domine la Seine et le port batelier, face au sud et à la forêt domaniale de Saint-Germain-en-Laye. La rive de la Seine est occupée par des péniches désormais immobiles, appartenant à des mariniers retraités. S’y trouve également la halte-patrimoine où sont présentés les bateaux de l’Association des Amis du Musée de la Batellerie : l’« A.A.M.B., le « Jacques » et le « Triton 25 ». Deux terrasses publiques, aménagées en terrasse-belvédère, forment transition entre ce rivage et le prieuré. Le panorama sur la vallée de la Seine y est particulièrement agréable. De même, le musée domine l’ensemble du site urbain de Conflans. Ses bâtiments sont situés en lisière d’un vaste parc public, et à proximité de l’église Saint-Maclou.
Personnage(s) phare(s) lié(s) au musée : non applicable
Informations pratiques
- 🚗 Pour y aller : Place Gévelot / Ville : Conflans-Sainte-Honorine / Code postal : 78700 / Région : Île-de-France
- Numéro de tel : 01 34 90 39 50
- Tarifs et horaires d’ouvertures à retrouver sur le site du musée
- 🌐Site web du musée : www.musee-batellerie-conflans.fr/fr/accueil/
Vidéo relative :
Les bénéfices de fréquenter un musée sont nombreux et pluriels. Les musées sont des espaces qui offrent une expérience éducative, agréable, inspirante, relaxante, communautaire et de sauvegarde. En visitant un musée, vous pouvez découvrir de manière captivante sur des sujets tels que le passé, la tradition, les arts plastiques et la technologie.
Les présentations peuvent approfondir vos perspectives et renforcer votre compréhension de domaines précis. Les musées sont également conçus pour offrir une cadre paisible et relaxante, ce qui peut aider à soulager le stress et l’anxiété. Ils peuvent éveiller votre créativité et votre imagination, et offrir une chance de rencontrer de nouvelles personnes partageant les mêmes centres d’intérêt que vous. Les musées sont également importants pour la préservation et la préservation du patrimoine culturel et historique.
Dans l’ensemble, fréquenter un musée est une expérience enrichissante qui peut offrir de multiples avantages et perspectives uniques.