Le riche musée de l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts se trouve dans la commune de Paris (6e), département Paris.
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Domaines thématiques : que voir au musée de l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts à Paris (6e) ?
Le musée de l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts traite de la/des thématique(s) suivante(s) :
Beaux-Arts. Objets : la collection comporte de nombreux objets dont la nature disparate reflète la diversité des sources d’inspiration rassemblées à l’attention des jeunes artistes. Les objets d’art et les éléments de mobilier proviennent principalement de l’ameublement de l’Académie royale ou de la donation faite par l’ornemaniste Claude Aimé Chenavard. L’École abrite aussi de petits objets témoignant de la vie quotidienne sous l’Antiquité, vases, fragment de mosaïque, lampes à huile, figurines, provenant de donations, comme celle du peintre Sébastien Norblin de la Gourdaine, de l’architecte Joseph Frédéric Debacq ou du numismate Achille Wasset, dont la collection comporte également un important ensemble de plaquettes et de monnaies de la Renaissance. Dans ce domaine, les Beaux-Arts de Paris conservent plus de 10.000 médailles dont les œuvres lauréates du prix de Rome de gravure sur médaille fondé en 1804. Ils détiennent encore un ensemble de maquettes d’architectures antiques en liège rassemblées au début du XIXe siècle pour la formation des jeunes architectes. Photographies : constituée à des fins pédagogiques, la collection compte plus de 70.000 épreuves et plaques de verre, datant principalement de la période 1850-1914. L’architecture, les vues monumentales et les reproductions d’art dominent cet ensemble encyclopédique faisant la part belle à la France, l’Italie, la Grèce, le bassin méditerranéen et l’Orient. On y retrouve tous les grands noms de la photographie du XIXe siècle, Atget, Alinari, Baldus, Bonfils, Caneva, Durandelle, Marville, et les incunables de la photographie, Maxime Ducamp, Félix Teynard… Provenant du département de morphologie et d’anatomie où elles servaient aux démonstrations des professeurs, les ovales de Duchenne de Boulogne et les chronophotographies d’Albert Londe et du professeur Paul Richer, forment un ensemble d’exception de photographies médicales et scientifiques. La collection s’enrichit régulièrement de donations de photographes, anciens étudiants et professeurs ou artistes invités, Gilles Gerbaud, Leslie Hamilton, Patrick Tosani, Valérie Sonnier, Bogdan Konopka, Gonzalès-Day… Estampes : Les Beaux-Arts de Paris ne possèdent pas moins de 100.000 estampes en feuilles auxquels s’ajoutent des centaines d’albums reliés conservés avec la collection d’imprimés anciens. La collection détient tous les morceaux de réception des graveurs hérités des Anciennes Académies royales, ainsi qu’un très bel ensemble de recueils gravés d’artistes français des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles. Grâce au prestige de l’École, ce fonds initial s’est très généreusement enrichi aux siècles suivants de donations et de legs destinés à fournir aux élèves un répertoire visuel le plus complet et le plus varié possible. Les estampes originales et d’interprétation des maîtres voisinent les catalogues de modèles gravés : xylographies du collectionneur Jean Masson, ensemble exceptionnel d’eaux-fortes d’ornement de très nombreuses caricatures de Gavarni et Daumier d’Achille Wasset, l’œuvre complet de Théodore Géricault d’Armand-Valton, les gravures de Dürer de Jacques Édouard Gatteaux, les estampes japonaises de la collection Tronquois Lebaudy, l’œuvre complet de Ducerceau, Rembrandt, Piranèse et bien d’autres, et l’encyclopédique éventail d’artistes des collections de Victor Schoelcher et Jules Cloquet. Depuis la fin du XXe siècle, la collection s’enrichit d’œuvres imprimées in situ et qui ponctuent les moments forts de l’École : affiches du bal des Quat’z-arts et de l’atelier populaire de mai 68, archives de l’atelier de lithographies, estampes d’artistes invités, Pol Bury, Jim Dine, Mark Dion. Dessins scolaires : dès sa reconnaissance royale en 1648, l’Académie royale de peinture et de sculpture instaure des exercices scolaires fondés sur l’étude d’après le modèle vivant ou l’antique. À ce premier enseignement s’ajoutent au XIXe siècle différents concours spéciaux sur la perspective (en 1813), l’anatomie (en 1855), l’histoire et l’archéologie (en 1867), et l’ornement (en 1873). Les médailles et nombreux prix (Bridan, Fry, Fortin d’Ivry, Huguier, Talrich, Heuzey, Jauvin d’Attainville…) reçus par les jeunes concurrents s’accompagnent de dépôts réglementaires dans les collections. Les calques liés au Prix de Rome complètent le panorama de cette pédagogie considérée comme académique. Après la suppression des concours en 1968, d’autres récompenses se mettent en place avec le prix Mouflet (1981), le prix de Fondation de dessin (1999) et le Prix de dessin contemporain (2008). Ce lien avec l’enseignement est aujourd’hui renforcé par des dons réguliers de professeurs et d’étudiants. Dessins de maîtres : la collection compte plus de 20 000 œuvres italiennes, nordiques et françaises, de la Renaissance à nos jours. Les plus grands noms s’y côtoient : Léonard de Vinci, Michel-Ange, Dürer, Rubens, Rembrandt, Poussin, Géricault, Ingres, Baselitz… De grands donateurs, parfois artistes eux-mêmes, ont contribué à cet enrichissement, tels Jacques-Édouard Gatteaux, Joseph Lesoufaché, Jean Masson ou plus récemment Mathias Polakovits. Aujourd’hui cette dynamique se poursuit grâce à l’association Le Cabinet des amateurs de dessins de l’École des Beaux-Arts, créée en 2005, à la générosité de professeurs et de jeunes artistes, mais aussi à l’aide du fonds du patrimoine du Ministère de la culture. A côté d’acquisitions importantes dans le domaine du dessin ancien, la collection fait l’objet d’une politique particulièrement active dans le domaine contemporain avec les dons récents d’Anna Boghiguian, Erik Dietman, Dominique Gauthier, Annette Messager, ou bien de Georges Wolinski. Le Cabinet Jean Bonna-donation Mathias Polakovits a pour fonction, depuis son ouverture en 2005, de présenter sous forme de trois expositions annuelles accompagnées de catalogues scientifiques, carnets d’études, les différents volets de la collection des Beaux-Arts de Paris, en écho à la mission pédagogique de l’institution. Dessins d’architecture : créée en 1671, l’Académie royale d’architecture instaure comme l’Académie royale de peinture et de sculpture un système d’exercices scolaires qui connaissent au XIXe siècle un développement considérable : les concours mensuels, les prix de fondation, les concours pour le Prix de Rome, les Envois… Soit une collection de plus de 45 000 dessins. Uniquement française, elle couvre plusieurs siècles jusqu’en 1968 et met en lumière l’excellence de l’enseignement dans ce domaine avec les œuvres d’artistes comme Charles Percier ou encore Henri Labrouste. Beaucoup d’architectes, anciens élèves de l’École, ont fait don d’une partie de leur fonds, comme Charles Garnier, Abel Blouet ou encore Louis-Auguste Boileau. À cela s’ajoutent des donations de collectionneurs qui ont élargi le domaine à l’Italie et au Nord de l’Europe. La mise en valeur de la collection est assurée par le biais de nombreuses expositions dans le monde entier. Sculptures et moulages : les collections de sculpture doivent beaucoup à l’héritage du musée des monuments français d’Alexandre Lenoir qui légua à l’École des ensembles monumentaux dont le plus spectaculaire est le frontispice du château d’Anet apposé à la façade de la Chapelle de Petits-Augustins. Ceux-ci furent intégrés au parcours architectural pédagogique conçu par l’architecte Félix Duban et complétés par des acquisitions (fragments de l’hôtel Legendre, Arc de Torpanne) ou des donations. Les collections comportent également des séries scolaires, issues des concours du prix de Rome, de la tête d’expression sculptée, d’esquisse ou de figure modelées. Destiné à nourrir la créativité des élèves, un important ensemble de copies sculptées réalisées par les pensionnaires de l’Académie de France à Rome se trouvent présentés dans les espaces extérieurs de l’école (façade du Palais des études, cours du mûrier et Chimay). Le recours pédagogique au moulage qui date de l’Académie royale de peinture et de sculpture se développe considérablement au XIXe siècle avec la mise en place d’un atelier de moulage au sein de l’école et l’établissement d’un musée des études (1834). Si les moulages d’après l’antique, autrefois exposés dans la cour vitrée du Palais des études, sont transférés en 1970 aux Petites Écuries de Versailles, les Beaux-Arts de Paris conservent un ensemble spectaculaire de moulages du Moyen-Âge et de la Renaissance présentés dans la Chapelle du couvent des Petits-Augustins. Grâce à la générosité de personnalités en lien avec l’École, l’enrichissement des collections témoignent de la fécondité de la dimension spatiale dans la création contemporaine. Peintures : les collections conservent plus de 2.000 peintures dont l’ample spectre chronologique reflète la riche histoire des Beaux-Arts de Paris. Les plus anciennes proviennent du Musée des monuments français d’Alexandre Lenoir, ainsi que de collectionneurs généreux, désireux de nourrir l’imaginaire des jeunes artistes. La plupart sont l’émanation directe du fonctionnement de l’Institution. Héritiers de l’Académie royale de peinture et de sculpture, les Beaux-Arts de Paris abritent ainsi des œuvres lauréates du Grand Prix, fondé en 1664, ainsi qu’un important ensemble de morceaux de réception, que les nouveaux membres devaient, préalablement à leur admission, offrir à la compagnie. Aux XIXe et XXe siècles, le développement des concours, destinés à renforcer l’émulation pédagogique (prix de Rome de paysage historique, concours de la tête d’expression, du torse, de l’esquisse peinte, de la figure peinte, concours Jauvin d’Attainville) contribue à enrichir systématiquement le patrimoine de l’École, qui conserve les œuvres lauréates comme témoignages de l’excellence. Ce musée des œuvres de jeunesse des artistes de demain se trouve complété par un ensemble exceptionnel de copies des maîtres anciens dont la majeure partie ont été réalisées par les pensionnaires de l’Académie de France à Rome. La plus monumentale est celle du Jugement dernier de Michel Ange, présentée dans la Chapelle des Petits-Augustins. Cette collection poursuit son enrichissement grâce à des prix de fondation, des donations d’anciens élèves ou de professeurs, ainsi que par une politique d’acquisition contemporaine renouvelant le matériel pédagogique mis à disposition des jeunes artistes. A ces ensembles, il convient d’ajouter les archives, la bibliothèque ainsi que la collection d’anatomie..
Les artistes représentés : Les élèves de l’Ecole.
Les Beaux-Arts de Paris, demeurent la plus grande école d’art en France, héritiers d’une très longue histoire. Celle-ci commence avec la reconnaissance par Louis XIV des Académies royales de peinture et de sculpture en 1648, puis d’architecture en 1671. Ces compagnies, abolies par le gouvernement de la Convention en 1793, subsistent quelques années sous forme d’écoles académiques pour fusionner en une seule institution sous le Premier Empire, l’École des Beaux-Arts proprement dite ne naissant officiellement qu’avec son règlement de 1819. Après avoir successivement occupé des salles du Palais du Louvre, puis du Collège des Quatre Nations (aujourd’hui l’Institut de France), l’École se voit attribuer en 1816 les bâtiments de l’ancien couvent des Petits-Augustins, situé rue Bonaparte, qui avait abrité le Musée des monuments français, fondé par Alexandre Lenoir pour préserver du vandalisme révolutionnaire les monuments du Moyen-Âge et de la Renaissance. Cette institution, à l’histoire complexe et prestigieuse, est désormais l’une des dernières à abriter sous le même toit un enseignement de haut niveau destiné à de futurs artistes et des collections constituées au cours de ses 350 ans d’existence. Les Beaux-Arts de Paris possèdent en effet un immense patrimoine, légué par les Académies royales, et régulièrement augmenté jusqu’en 1968 des travaux de ses élèves, enrichi des restes du Musée de Lenoir ainsi que de tous les modèles pédagogiques acquis pour leur formation et de donations exceptionnelles. Forte de près de 450.000 œuvres et ouvrages, la collection des Beaux-Arts de Paris permet de reconstituer l’histoire de l’enseignement de l’art officiel en France, dont la pédagogie essaima dans le monde entier, et attire toujours des étudiants de tous les continents. L’ampleur et la singularité patrimoniales des Beaux-Arts de Paris leur ont valu l’obtention de l’appellation « musée de France » en 2017.
L’institution parisienne des Beaux-Arts, située à Saint-Germain-des-Prés, se répartit sur deux hectares. Elle comprend de nombreux ateliers, auxquels s’ajoutent trois amphithéâtres, une bibliothèque spécialisée en art contemporain, ainsi que deux espaces d’exposition, le Palais des Beaux-Arts et le cabinet des dessins Jean Bonna. Les bâtiments de ce vaste ensemble architectural, répartis entre la rue Bonaparte et le quai Malaquais, datent des XVIIe, XVIIIe , XIXe et XXe siècles. La chapelle et ses bâtiments annexes, élevés au début du XVIIe siècle pour le couvent des Petits-Augustins, constituent les constructions les plus anciennes de l’École. En 1790, Alexandre Lenoir, conservateur, y aménage le musée des Monuments français et rassemble des copies des plus beaux édifices du pays ainsi que des éléments de sculptures remarquables. Durant la Révolution y sont rapatriés les œuvres et monuments en péril, menacés de destruction en raison de leurs marques d’appartenance à l’ordre religieux ou monarchique. En 1816, avec le retour de la monarchie, Louis XVIII fait fermer le musée. Les œuvres religieuses sont restituées aux églises, certains monuments originaux remis en place (Tombeaux des rois) et d’autres laissés sur place. C’est alors que les lieux sont affectés à l’École des Beaux-Arts qui, depuis 1829, occupe son emplacement actuel. L’installation de l’École donne lieu à un projet architectural ambitieux. L’architecte François Debret (1777-1850) est chargé d’y édifier de nouveaux locaux. Il fait construire le bâtiment des Loges, pour servir au déroulement des concours et conçoit le Palais des études. Félix Duban (1797-1872), son élève et beau-frère, parachève son œuvre. Il termine la construction du Palais des études et fait édifier le bâtiment des expositions (comprenant les salles Melpomène et Foch) qui donne sur le quai Malaquais. Enfin, il aménage les cours d’entrée côté rue Bonaparte, ainsi que la chapelle et le cloître (cour du mûrier) de l’ancien couvent. Le musée des Monuments français a profondément marqué son temps et constitue une source d’inspiration importante pour Félix Duban, qui réutilise des éléments architecturaux et décoratifs, parfois disparates, restés en place après la dispersion des collections du musée. Il conçoit ainsi un ensemble original, dont l’attrait et la curiosité tiennent aussi à son incontestable unité. C’est en 1883 que l’École connaît sa dernière grande extension avec l’achat de l’hôtel de Chimay et de ses annexes des XVIIe et XVIIIe siècles, situés aux 15 et 17 quai Malaquais. Elle trouve alors sa forme définitive.
Personnage(s) phare(s) lié(s) au musée : non applicable
Informations pratiques
- Pour s’y rendre : N/A / Ville : Paris (6e) / Code postal : 75006 / Région : Île-de-France
- 📞Numéro : indisponible
- Prix et horaires d’ouvertures à retrouver sur le site du musée
- Site internet : beauxartsparis.fr/fr/collection/presentation
Vidéo relative :
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Les expositions présentées peuvent élargir vos connaissances et approfondir votre compréhension de sujets spécifiques. Les musées sont également conçus pour offrir une atmosphère paisible et relaxante, ce qui peut aider à apaiser le stress et l’anxiété. Ils peuvent éveiller votre créativité et votre imagination, et offrir une occasion de croiser de nouvelles personnes partageant les mêmes centres d’intérêt que vous. Les musées sont également importants pour la préservation et la conservation du passé culturel et historique.
Dans l’ensemble, visiter un musée est une chance enrichissante qui peut offrir de divers avantages et perspectives uniques.