Le riche musée du Colombier est localisé dans la commune de Alès, département Gard.
Nom d’usage (si applicable) : Musée d’Art et de Minéralogie
Sommaire
Domaines thématiques : quoi admirer au musée du Colombier à Alès ?
Le musée du Colombier traite de la/des thématique(s) suivante(s) :
Archéologie nationale : Protohistoire, Gallo-romain, Paléo-chrétien, Médiéval, Moderne;Art religieux;Arts décoratifs : Céramique, Mobilier, Verrerie, Ferronerie;Beaux-Arts : Dessin, Estampe et Affiche, Peinture, Sculpture;Collections militaires;Archives papier, Moulages, Numismatique. Pièces archéologiques du paléolithique moyen à l’âge de bronze et du fer. Peintures du XVIe siècle, avec le célèbre triptyque « La Trinité » de Jean Bellegambe ou « La Mer » et « La Terre » de Brueghel de Velours. Peintures des écoles du Nord, italienne et française du XVIIe au XIXe siècles. Céramiques de Jean Mayodon et sculptures de Marcel Mérignargues. Collection sur le vieil Alès ainsi que la collection complète d’un maître ferronnier alèsien, André Broussard..
Les artistes représentés : Jean Bellegambe, Brueghel de Velours, Dietrich, Mieris, Geldorp, Bassano, Berretini, Reni, Coypel, Desportes, Raoux, Vien, Van Loo, Perrot, Maurice Marinot, Marcel Merignargues (1884 – 1965), Jean Mayodon (1893 – 1967).
Émile Espérandieu, maire d’Alès, décide, en 1889, de créer le musée des Beaux-Arts et d’archéologie d’Alès, dans l’ancien collège pour garçons situé rue Pasteur. En 1891, les enfants de Jacques Bernard, un collectionneur lyonnais né à Mialet, offrent 25 tableaux au musée, en souvenir de leur père. Le 16 août 1894, le musée est transféré au premier étage de la Caisse d’Épargne, 1 rue Rollin. Les collections continuent de s’enrichir et, en 1938, M. Chapon, maire de la ville, décide de transférer les collections au Fort Vauban. M. Dussol, professeur de dessin, en devient le conservateur. Dans les années 1960, le Conseil municipal décide de transférer le musée dans le Château du Colombier, mieux adapté et plus facilement accessible. En 1965, le château du Colombier est réaménagé avec l’aide de la Direction des musées de France. Le musée est inauguré le 30 septembre 1967. Il prend le nom de musée du Colombier. Salles d’exposition : 28, de dimensions variées. Surface d’exposition : 400 m². Administration et locaux techniques : 4 pièces représentant un total de 500 m². Les collections s’organisent désormais selon deux axes : beaux-arts et archéologie, section nouvellement créée. Les collections géologiques, qui faisaient partie du fonds de l’ancien musée, rejoignent par dépôt le musée minéralogique de l’École des Mines. Dans les années 1980, plusieurs donations viennent compléter la collection de beaux-arts : Armand Berthe et Florence Marinot donnent un bon nombre d’œuvres. Le musée acquiert également des tableaux de l’artiste belge Frans Masereel et des céramiques de Jean Mayodon. Dans les années 2000, Gilly Laval donne au musée une trentaine de pièces de mobilier et d’objets d’art. En 2003, les héritiers du sculpteur Marcel Mérignargues font une donation d’un ensemble de sculptures figuratives.
Le château, son pigeonnier et sa ferme sont construits sous Louis XIII, par la famille de Rocheblave. Il tire son nom actuel du pigeonnier antérieur à 1629, qui s’élève en face du musée, de l’autre côté du parking. Le domaine produisait du vin et de l’huile, et on y éduquait des vers à soie. Il y avait de nombreux arbres fruitiers et des mûriers. L’entrée était la même qu’aujourd’hui, mais le portail se trouvait au niveau de l’actuel rond-point. En 1771, la famille trop endettée vend son domaine à Claudine de Bastide. Au XIXe siècle le domaine du Colombier est devenu la propriété de la famille de Pèlerin, probablement les héritiers de Claudine de Bastide. À la suite d’un échange il revient à Joseph Blachère, lieutenant-colonel, puis à sa fille Marie-Gabrielle, l’épouse de François de Rougemont, également officier. Le domaine occupe 29 hectares, les terrains comprennent un jardin potager, un jardin d’agrément, une oliveraie, une terre à céréales et une prairie artificielle (luzerne) en état de culture. Les bâtiments d’habitations d’une surface de 960 m², comprennent une maison de maître de deux étages, trente pièces habitables avec terrasse au rez-de-chaussée et orangerie attenante au premier étage, ainsi qu’une ferme. En 1951, la ville d’Alès, souhaitant créer des espaces verts faisant défaut à la commune, achète le terrain et les immeubles à la famille Blachère-Rougemont. Les bâtiments abriteront les services municipaux.
Personnage(s) phare(s) lié(s) au musée : non applicable
Informations pratiques
- 🚗 Pour y aller : rue Jean Mayodon / Ville : Alès / Code postal : 30100 / Région : Occitanie
- 📞Numéro : 04 66 86 30 40
- Tarifs et heures d’ouvertures à retrouver sur le site du musée
- Site web : www.museeducolombier.fr
Vidéo relative :
Les points positifs de visiter un musée sont multiples et pluriels. Les musées sont des endroits qui offrent une expérience formatrice, agréable, motivante, relaxante, conviviale et de conservation. En explorant un musée, vous pouvez apprendre de manière immersive sur des sujets tels que le patrimoine, l’art, les beaux-arts et la technologie.
Les collections exposées peuvent élargir vos horizons et approfondir davantage votre compréhension de domaines précis. Les musées sont également conçus pour offrir une cadre paisible et relaxante, ce qui peut aider à apaiser le stress et l’anxiété. Ils peuvent inspirer votre créativité et votre imagination, et offrir une occasion de croiser de nouvelles personnes partageant les mêmes centres d’intérêt que vous. Les musées sont également importants pour la préservation et la conservation du patrimoine culturel et historique.
Dans l’ensemble, fréquenter un musée est une expérience enrichissante qui peut offrir de multiples avantages et nouvelles opportunités uniques.