Le riche musée du liège et du bouchon se trouve dans la commune de Mézin, département Lot-et-Garonne.
Nom d’usage (si applicable) : N/A
Sommaire
Domaines thématiques : que voir au musée du liège et du bouchon à Mézin ?
Le musée du liège et du bouchon traite de la/des thématique(s) suivante(s) :
Ethnologie : Métiers et outils (artisanat, machines);Histoire : Musée thématique, Histoire locale et régionale;Sciences fondamentales : Physique;Sciences et techniques : Industrie. 87 objets et machines provenant de bouchonneries ayant fonctionné à Mézin entre 1870 et 1950, collection unique en France..
Les artistes représentés : N/A
Au Sud-ouest du Lot-et-Garonne, en terre d’Albret, aux marges de la forêt des Landes de Gascogne, la ville de Mézin possède un riche patrimoine mobilier et immobilier qui témoigne de l’activité bouchonnière dans la cité et traduit l’importance économique du liège dans le développement de la région depuis le début du XVIIIe siècle. Depuis plus de vingt ans, la municipalité est engagée dans la conservation et la valorisation de ce patrimoine, consciente du nécessaire devoir de mémoire face à une industrie aujourd’hui en grande difficulté, consciente également des possibilités de développement culturel et touristique que recèle cette citée rurale médiévale de 1.500 habitants. Le tout premier musée du liège et du bouchon ouvre en 1983, avec le concours d’une équipe associative, dans l’ancienne école désaffectée de la ville. Il permet de présenter au public le fruit d’une collecte, engagée depuis plusieurs années, de machines et d’outils ayant servi à la fabrication des bouchons de 1870 à 1950. Quatre-vingts ans d’activité bouchonnière et de transformation du liège, issu d’un arbre endémique, le quercus suber ou chêne liège, dont la culture disparaît au milieu du XIXe siècle avec la conquête des Landes par le pin maritime. Dès lors, il proviendra de Kabylie, puis après l’indépendance de l’Algérie, d’Espagne et surtout du Portugal, aujourd’hui premier exportateur européen (750.000 ha de forêt exploitée, 54% de la production mondiale). Néanmoins, le savoir-faire, les machines, la main d’œuvre ont permis le maintien de l’activité de transformation de la matière brute. Aujourd’hui, il reste 4 entreprises en Lot-et-Garonne (une à Agen et trois à Lavardac), représentant une soixantaine d’emplois. Il existait 35 bouchonneries dans la seule ville de Mézin en 1906. La création d’une conservation départementale du patrimoine au sein du Conseil général, en 1994, donne l’impulsion nécessaire à la mise en œuvre de la restructuration du musée souhaitée par la municipalité. Ce travail, engagé à partir de 1996, permet d’ouvrir le musée actuel trois ans plus tard. Le programme, réalisé par le conservateur départemental, en concertation avec l’association de gestion du musée (Association historique et culturelle du Mézinais), la Direction régionale des affaires culturelles d’Aquitaine et les professionnels du liège, est structuré à partir d’une collection composée essentiellement d’outils et de machines. Il s’appuie sur deux études documentaires qui ont permis de compléter l’approche scientifique (étude ethnologique, inventaire général). L’ambition culturelle du projet appelait au développement d’une véritable professionnalisation de l’équipe, placée sous la tutelle scientifique du conservateur départemental. La création d’un emploi d’assistant qualifié du patrimoine au sein de la municipalité et celle d’un agent de développement touristique pris en charge par l’Association historique et culturelle du Mézinais ont permis d’afficher un véritable résultat : en terme d’action culturelle, en particulier autour du jeune public, et en terme de fréquentation, avec une augmentation significative des visiteurs passés de 3.000 en 1998 à 7.600 en 2005. L’appellation « Musée de France », obtenue en 2006 s’inscrit dans l’histoire du musée et dans sa stratégie de développement. C’est une marque de reconnaissance de l’intérêt scientifique national de la collection du musée. En 2010, le Musée du liège et du bouchon et son partenaire, le service patrimoine du Conseil Général du Lot-et-Garonne, affirment leur volonté de conserver, de protéger et de valoriser le patrimoine industriel du liège en initiant une évolution dans leurs méthodes de travail, dans leurs projets de développement et dans leurs partenariats. Afin de renforcer ses contacts avec le monde industriel contemporain, une première collaboration voit le jour avec l’association « le Liège gascon » (Soustons, 40), qui réunit les dernières entreprises landaises du liège et qui relance l’exploitation des chênes-lièges dans les Landes. Des levées d’écorces sont effectuées en Mézinais. Elles permettent de reproduire et montrer les gestes anciens tout en remportant un vif succès auprès du public local. Sous la direction scientifique de service patrimoine du Conseil Général du Lot-et-Garonne, le Musée du liège réalise le récolement décennal de ses collections, riches de 87 objets et machines de l’industrie bouchonnière. Suite à la fermeture de la dernière bouchonnerie de Mézin en 2009, la SARL Giraud, le Musée a reçu une proposition de don de 7 machines datant des années 1980. Ce don fait naître un projet d’extension du Musée pour les accueillir. Sous l’impulsion du service patrimoine du Conseil Général, le Musée a signé une convention de partenariat avec le Musée National des arts et métiers de Paris. Elle a permis de démarrer des échanges d’expériences entre les deux structures sur les méthodes de conservation des collections et sur les actions de médiation auprès du jeune public. A l’avenir, cette convention permettra la circulation d’œuvres, d’expositions, de matériel pédagogique. Dans ce cadre, le Musée du liège a rejoint en 2010 le Réseau des Musées et collections techniques de France « RéMut », créé et coordonné par le Musée des arts et métiers dans un but d’échanges d’expériences élargis au territoire national et d’une meilleure connaissance des établissements de sciences et techniques. Avec l’antenne Aquitaine du Conservatoire National des Arts et Métiers, le Conseil Général et le Musée du liège ont commencé un échantillonnage du patrimoine mobilier scientifique et technique contemporain auprès des industriels du liège lot-et-garonnais. Grâce aux rencontres des sites et musées européens du liège, le Musée du liège s’inscrit dans une nouvelle dynamique de réseau européen.
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Personnage(s) phare(s) lié(s) au musée : Armand Fallières (1841-1931), natif de Mézin, président de la République entre 1906 et 1913.
Informations pratiques
- 🚗 Pour y aller : Rue du puits saint Côme / Ville : Mézin / Code postal : 47170 / Région : Nouvelle-Aquitaine
- Numéro de tel : 05 53 65 68 16
- Prix et heures d’ouvertures à retrouver sur la page officielle du musée
- Site web : ville-mezin.fr/sortir-decouvrir/culture/le-musee-du-liege.html
Vidéo intéressante :
Les bénéfices de visiter un musée sont divers et variés. Les musées sont des lieux qui offrent une opportunité pédagogique, divertissante, motivante, apaisante, communautaire et de conservation. En visitant un musée, vous pouvez apprendre de manière immersif sur des sujets tels que le patrimoine, l’art, les arts plastiques et les sciences.
Les présentations peuvent élargir vos horizons et approfondir votre compréhension de thématiques particulières. Les musées sont également conçus pour offrir une ambiance paisible et relaxante, ce qui peut aider à soulager le stress et l’anxiété. Ils peuvent stimuler votre créativité et votre imagination, et offrir une chance de faire la connaissance de de nouvelles gens partageant les mêmes centres d’intérêt que vous. Les musées sont également importants pour la préservation et la sauvegarde du patrimoine culturel et historique.
Dans l’ensemble, explorer un musée est une opportunité enrichissante qui peut offrir de divers avantages et point de vue uniques.