Le musée du Vieux-Château à Laval

Le sublime musée du Vieux-Château se trouve dans la commune de Laval, département Mayenne.

Nom d’usage (si applicable) : MANAS – Musée d’Art Naïf et d’Arts Singuliers

Domaines thématiques : que voir au musée du Vieux-Château à Laval ?

Le musée du Vieux-Château traite de la/des thématique(s) suivante(s)

Antiquités étrangères : Grecques et romaines, Egyptiennes, Orientales;Archéologie nationale : Préhistoire, Protohistoire, Gallo-romain, Paléo-chrétien, Médiéval, Moderne;Architecture et urbanisme;Art moderne et contemporain;Art religieux (Ornements liturgiques, orfèvrerie);Arts décoratifs : Céramique, Mobilier, Orfèvrerie, Textiles, Verrerie (objets d’art très divers);Beaux-Arts : Dessin, Estampe et Affiche, Peinture, Sculpture;Civilisations extra-européennes : Africaines, Américaines, Asiatiques, Islamiques, Océaniennes;Collections militaires : Armes, Uniformes, Armures;Archives papier, Photographie, Moulages, Numismatique, Plans;Ethnologie : Costume, Mobilier, Métiers et Outils, Pratiques religieuses et collectives;Histoire (gravures à thèmes historiques, portraits d’hommes célèbres);Musique : Instruments;Sciences et techniques : Navigation et Pêche, Sciences médicales (trousse de trépanation dite d’Ambroise Paré), Instruments de mesure et de précision). Les collections particulièrement hétérogènes des musées de Laval composent un miroir du monde reflétant son extraordinaire diversité. Les amateurs d’art, scientifiques éminents, érudits locaux, collectionneurs passionnés et voyageurs ethnographes ont généreusement oeuvré pour les musées en les enrichissant par leurs dons et legs. Fruit de leurs passions et de leur curiosité sans limite ni frontière, les fonds des musées lavallois illustrent un savoir encyclopédique quasi-universel. Bien que totalement conservées en réserves, ces collections encyclopédiques sont toujours étudiées et mises en valeur dans le cadre de prêts, de dépôts et d’expositions temporaires. Depuis 1967, le musée de Laval s’est éloigné des standards académiques pour se consacrer aux oeuvres spontanées de créateurs autodidactes appelés Naïfs et Singuliers. Sont réunis sous ces deux étiquettes des artistes extrêmement disparates mais toujours à la marge de la peinture savante, des arts populaires ou contemporains. Les Naïfs – ou bien encore Primitifs modernes, Maîtres populaires de la Réalité, Peintres du Coeur Sacré ou de l’Eternel dimanche – sont des figuratifs qui se veulent proches de l’art académique. Ils reprennent les genres de la peinture classique, s’efforcent de calquer les règles de composition mais se trouvent très vite confrontés à un manque de formation, obstacle qu’ils compensent en usant d’astuces et solutions toutes personnelles. Les perspectives peuvent alors être maladroites, les proportions non respectées et les arrière-plans absents. Aux côté des trois oeuvres du Douanier Rousseau, sont présentés des tableaux de Bauchant, Bombois, Vivin, Séraphine, Rimbert… Les Singuliers, terme le plus largement usité aujourd’hui pour désigner d’autres autodidactes qui n’entrent pas, ou refusent d’entrer, dans les cases établies par les cénacles artistiques, ne sont ni des Naïfs, ni des artistes de l’Art Brut. Aux frontières de l’Art contemporain, ces créateurs, reconnus depuis les années 1970, oeuvrent loin des modes et des conventions. Généralement autodidactes et non-professionnels, ils ne sont cependant pas vierges de culture artistique, mènent une véritable réflexion sur leur démarche plastique et portent bien souvent un regard critique sur notre société. L’Art Singulier est un univers polymorphe fait de dessins fouillés, de motifs obsessionnels, de matières détournées, de détritus récupérés et d’assemblages insolites. Se retrouvent dans la collection : Sanfourche, Pauzié, Sendrey, Lacoste… Ces deux formes d’expression indépendantes l’une de l’autre mais finalement bien proches puisqu’elles émanent d’artistes hors-les-normes, constituent les deux axes de la collection du musée de Laval, premier musée français consacré aux pratiques autodidactes..

Les artistes représentés : Henri Rousseau dit « le Douanier Rousseau » (1844 – 1910), André Bauchant (1873 – 1958), Louis Vivin (1861 – 1936), Séraphine Louis (1864 – 1942), Camille Bombois (1883 – 1969), René Rimbert (1896 – 1991), Dominique Lagru (1873 – 1960), Charles Landelle.

Réunies à partir de 1836 en fonction des centres d’intérêt des responsables successifs, les collections relevant des Beaux-Arts, des Arts décoratifs et de l’Archéologie forment un musée encyclopédique caractéristique des établissements fondés au 19e siècle. Il comprend plus de 20 000 oeuvres dont 500 peintures, 1800 dessins, 1000 gravures, 600 armes, 1700 céramiques et 200 objets d’ethnographie asiatique et africaine. A partir de 1899, la collection de peintures et sculptures est présentée dans le nouveau musée des Beaux-Arts édifié par Léopold Ridel, place de Hercé. Lors de la seconde guerre mondiale, le bâtiment étant réquisitionné, les oeuvres sont mises en caisse et transférées sur divers sites de stockage. Les collections d’archéologie et de sciences naturelles sont présentées dans le château médiéval jusque dans les années 1950. Par manque de moyen et de personnel, ce musée peine à exister. Les collections sont alors progressivement remisées pour laisser la place au musée d’Art Naïf inauguré en juin 1967. De 1974 à 1996, les collections de sciences naturelles sont exposées dans l’ancien Musée des Beaux-Arts qui prend alors l’appellation Musée des Sciences. Le bâtiment est désormais occupé par le Centre de Culture Scientifique et Technique. Le Musée d’Art Naïf et d’Arts Singuliers, installé dans le château médiéval, est le seul établissement municipal présentant une collection permanente. Créé en 1967 à l’initiative des artistes Jules Lefranc et Andrée Bordeaux Le Pecq, il est alors le premier et unique établissement français consacré à l’Art naïf. Depuis plusieurs années, la politique d’enrichissement du musée s’élargit aux artistes dits Singuliers et met en évidence des passerelles entre deux formes d’expressions autodidactes aux frontières bien imprécises.

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Personnage(s) phare(s) lié(s) au musée : La collection dite Beaux-Arts comprend 828 oeuvres de Charles Landelle (1828 – 1908), peintre d’Histoire, portraitiste et orientaliste. Son projet de donation à Laval, sa ville natale, est à l’origine de la création du musée des Beaux-Arts. Un fonds important d’oeuvres (360) de Jean-Baptiste Messager (1811-1885) est également conservé. Ce peintre du pittoresque a fixé sur la toile les paysages lavallois avant les grands travaux d’urbanisme du 19e siècle. Le Douanier Rousseau, originaire de Laval, est représenté par trois oeuvres dans l’accrochage permanent.

Informations utiles

  • Pour s’y rendre : Place de La Trémoille / Ville : Laval / Code postal : 53000 / Région : Pays-de-la-Loire
  • 📞Numéro : 02 43 53 39 89
  • Prix et horaires d’ouvertures à retrouver sur le site du musée
  • Site web : musees.laval.fr/

Vidéo relative :

Les points positifs de visiter un musée sont nombreux et variés. Les musées sont des espaces qui offrent une chance éducative, agréable, inspirante, calmante, communautaire et de conservation. En fréquentant un musée, vous pouvez découvrir de manière captivante sur des sujets tels que l’histoire, la culture, les beaux-arts et les sciences.

Les présentations peuvent élargir vos connaissances et approfondir votre compréhension de sujets spécifiques. Les musées sont également conçus pour offrir une cadre paisible et relaxante, ce qui peut aider à soulager le stress et l’anxiété. Ils peuvent éveiller votre créativité et votre imagination, et offrir une occasion de faire la connaissance de de nouvelles personnes partageant les mêmes centres d’intérêt que vous. Les musées sont également importants pour la sauvegarde et la sauvegarde du patrimoine culturel et historique.

Dans l’ensemble, explorer un musée est une opportunité enrichissante qui peut offrir de nombreux avantages et point de vue uniques.