Le magnifique musée national de l’histoire et des cultures de l’immigration se trouve dans la commune de Paris, département Paris.
Nom d’usage (si applicable) : N/A
Sommaire
Domaines thématiques : que voir au musée national de l’histoire et des cultures de l’immigration à Paris ?
Le musée national de l’histoire et des cultures de l’immigration traite de la/des thématique(s) suivante(s) :
histoire de l’immigration. La collection historique : constituée de documents d’archives issus des différents services de l’Etat, de journaux et autres publications d’époques, d’affiches, de caricatures et dessins de presse, cette collection fait également la part belle à l’image. L’image photographique représente un des axes essentiels de constitution et de développement des collections. Tour à tour œuvre d’art ou document d’histoire témoin des destins collectifs comme des histoires de vie, l’image traduit la dimension humaine de l’immigration. A partir des années 1950, le nombre de photographies directement liées aux conditions de vie des immigrants – travail et logement – augmente nettement. Plusieurs photographes consacrent alors l’essentiel de leur travail à l’immigration ainsi Gérard Bloncourt, Yves Jeanmougin, Jean Pottier ou encore Jacques Winderberger. La collection d’art contemporain : les problématiques de l’immigration, du territoire, des frontières et des racines sont aujourd’hui au centre de la démarche artistique d’un grand nombre d’artistes, français ou étrangers, résidant et travaillant en France. En dehors du caractère illustratif pour le propos, le musée souhaite étudier cette production et constituer progressivement une collection qui soit significative de ce phénomène. L’œuvre d’art, dans sa diversité formelle – photographie, vidéo, installation, sculpture, écriture… – et surtout dans sa polysémie, permet d’introduire une notion supplémentaire. En se frottant au documentaire, elle le dépasse pour atteindre une dimension symbolique et insuffler une charge émotionnelle. La collection ethnologique : l’objet ethnographique même s’il n’existe pas en soi a bien évidemment sa place au sein des collections du musée. Etant donné l’enjeu que représente la définition d’un patrimoine de l’immigration, il nous semble indispensable d’associer les populations migrantes de proche ou lointaine descendance à ce travail. La collecte des objets permet d’enregistrer la mémoire des détenteurs de l’objet. Le témoignage est ainsi fondamental. Il peut être direct (témoignage filmé du vivant de la personne) ou indirect (témoignage laissé par écrit ou transmis oralement). Il peut paraître étonnant que des objets « simples » et quotidiens puissent se révéler « icôniques ». C’est en fait la double action du regard d’un scientifique, l’ethnologue en l’occurrence, et le fait que ces objets sont les dépositaires de parcours de vie qui créé l’intérêt de l’objet ethnographique..
Les artistes représentés : N/A
À son ouverture en avril 2007, le musée ne disposait d’aucune collection pré-existante. Il a donc fallu créer une collection ex-nihilo : repérer, acquérir par voie d’achats, de prêts ou de dépôts, mettre en place cette collection qui devait montrer deux siècles d’histoire de l’immigration en France. Chronologiquement, il s’agit d’analyser l’histoire de l’immigration en France, depuis le début du XIXe siècle jusqu’à nos jours et, d’un point de vue méthodologique, en définir les moments forts, les phases de rupture, les longs cheminements et la pluralité des regards de communautés se situant dans l’accueil ou dans l’exil. Cette histoire déployée et présentée par le Musée national de l’histoire de l’immigration a pour ambition de s’adresser à un public le plus large possible, et de ce fait, se doit d’être un musée d’histoire attractif d’où chaque visiteur devrait pouvoir saisir cette part de l’histoire nationale longtemps occultée. Comment rendre séduisant un discours complexe, sensible, d’une histoire souvent douloureuse ? Le musée a opté pour le croisement des regards. – Le regard historique qui part du fait retrouvé dans les archives pour remonter le cours du temps jusqu’au présent permet une contextualisation de deux cents ans d’immigration en France. – Le regard anthropologique s’appuie quant à lui du fait contemporain observé pour retourner dans le passé et pour analyser, en partant de la parole des migrants, les évolutions de l’identité concernée. – Le regard artistique propose une interprétation subjective, esthétique, voire émotionnelle du fait migratoire. En instaurant un dialogue entre ces différentes disciplines, le musée souhaite aider à comprendre sans imposer de vérités et d’ouvrir à la connaissance sans exclure de nouvelles problématiques. Le contexte socio-historique se trouve ainsi associé aux parcours de vie singuliers et aux interprétations artistiques. C’est également par ce croisement des regards que le musée espère rendre non seulement lisible cette histoire, mais que le public puisse parcourir l’installation permanente en situation de questionnements.
Construit par Albert Laprade (1883 – 1978) à l’occasion de l’Exposition coloniale de 1931, ce monument est l’un des plus représentatifs du style “Art déco”. Contribuent également à la réalisation du Palais, le scumpteur Alfred Auguste Janniot (1889 – 1969) les ébénistes Eugène Printz (1889 – 1948) et Jacques-Emile Rulhmann (1879 – 1933), les ferronniers d’art Edgar Brandt (1880 – 1960) et Raymond Subes (1891 – 1970), ainsi que Jean Dunand (1877 – 1942), le peintre Pierre-Henri Ducos de la Haille (1888 – 1972), les peintres Louis Bouquet (1885 – 1952) et André et Ivanna Lemaître. Palais officiel, chargé de symboles, il fut destiné tout d’abord à célébrer la gloire du modèle colonial français, dans la tradition des expositions universelles du XIXe siècle, puis des expositions coloniales du début du XXe siècle. Sa vocation première fut de représenter les territoires, l’histoire de la conquête coloniale et l’incidence de celle-ci sur les arts. L’ancienne Salle des fêtes et les salons de réception du Maréchal Lyautey, Commissaire général de l’exposition, et de Paul Reynaud, ministre des Colonies, témoignent encore aujourd’hui de ce passé. De 1931 à 1960, le palais change plusieurs fois de noms, mais garde pour fonction de promouvoir la “France d’Outre-mer” ainsi que le rôle de la métropole outre-mer : Musée des colonies et de la France extérieure en 1932 puis Musée de la France d’Outre-mer en 1935. En 1960, il devient le Musée des Arts africains et océaniens (Maao) et enfin le Musée national des Arts d’Afrique et d’Océanie en 1990, pour finalement abriter en 2007 le Musée de l’histoire de l’immigration. Seul l’Aquarium tropical présent depuis 1931.
Personnage(s) phare(s) lié(s) au musée : non applicable
Informations pratiques
- Pour s’y rendre : N/A / Ville : Paris / Code postal : 75012 / Région : Île-de-France
- Numéro de tel : 01 53 59 58 60
- Tarifs et horaires d’ouvertures à retrouver sur le site du musée
- Site internet : www.histoire-immigration.fr/
Vidéo intéressante :
Les bénéfices de fréquenter un musée sont multiples et étoffés. Les musées sont des espaces qui offrent une expérience pédagogique, divertissante, motivante, apaisante, conviviale et de préservation. En visitant un musée, vous pouvez découvrir de manière immersif sur des sujets tels que l’histoire, la culture, les arts et la technologie.
Les expositions présentées peuvent approfondir vos perspectives et renforcer votre compréhension de domaines précis. Les musées sont également conçus pour offrir une ambiance paisible et relaxante, ce qui peut aider à atténuer le stress et l’anxiété. Ils peuvent stimuler votre créativité et votre imagination, et offrir une chance de croiser de nouvelles gens partageant les mêmes centres d’intérêt que vous. Les musées sont également importants pour la conservation et la sauvegarde du passé culturel et historique.
Dans l’ensemble, explorer un musée est une opportunité enrichissante qui peut offrir de divers avantages et nouvelles opportunités uniques.