Le musée Raymond Lafage à Lisle-sur-Tarn

Le magnifique musée Raymond Lafage se trouve dans la ville de Lisle-sur-Tarn, département Tarn.

Nom d’usage (si applicable) : N/A

Domaines thématiques : quoi visiter au musée Raymond Lafage à Lisle-sur-Tarn ?

Le musée Raymond Lafage traite de la/des thématique(s) suivante(s)

Archéologie nationale : Préhistoire, Protohistoire, Gallo-romain, Médiéval;Architecture et urbanisme;Art moderne et contemporain;Art religieux;Arts décoratifs : Verrerie;Beaux-Arts : Dessin, Estampe et Affiche, Peinture, Sculpture;Numismatique;Ethnologie : Métiers et Outils;Histoire : Histoire locale et régionale. Le fonds permanent comprend principalement des œuvres d’artistes régionaux, mais aussi d’artistes ayant fait carrière à Paris. Gravures et dessins de Raymond Lafage, né à Lisle-sur-Tarn en 1656 et décédé du côté de Lyon en 1684, est le personnage de la ville. La forêt de Grésigne qui jouxte la commune de Lisle-sur-Tarn a été une zone de production verrière sous l’Ancien régime. La collection de verreries du musée, acquise en 1999, permet d’admirer des pièces de couleur verte ou bleu-vert, fabriquées aux XVIIIe et XIXe siècles. Une salle d’exposition permanente fait le point sur leurs différents usages et sur la tradition des gentilshommes verriers de ce territoire. Collections d’archéologie préhistoriques (silex et coups de poing paléolithiques), objets provenant des fouilles de Saint-Salvy-de-Coutens, céramiques et bijoux du Bronze final, poteries gallo-romaines, corbeaux incrusté provenant de la chapelle de l’abbaye cistercienne de Candeil (XIIIe siècle)..

Les artistes représentés : Victor Maziès (1836 – 1895), élève d’Ingres. E. Pech. J. Cambos. G. Toussaint. J.P. Laurens, Debat-Ponsan, Félix-Henri Giacomotti, Henri Loubat. Le Musée porte le nom de Raymond Lafage. Célèbre dessinateur graveur du XVIIe siècle, il naît à Lisle-sur-Tarn en 1656 et meurt à Lyon en 1684, à l’âge de 28 ans. La légende dit qu’il serait mort d’une chute d’âne en entrant dans une auberge ; sa tête aurait violemment heurté le linteau de celle-ci et aurait entraîné sa mort. C’était un personnage, dit-on, qui aimait bien boire et de ce fait n’a pas bien évalué la hauteur de l’entrée de l’auberge. Il est l’élève de Jean-Pierre Rivalz à Toulouse. De Toulouse dont il a assez vite fait le tour, ses talents et ses ambitions l’attirent à Paris, foyer artistique en pleine expansion depuis la création de l’académie royale en 1648. Raymond Lafage entre à l’Académie royale où il se révèle un élève brillant et où ses résultats vont lui permettre d’obtenir une pension du roi pour aller à Rome. Rome où il remporte le 1er prix de l’Académie de Saint Luc pour son dessin « Moïse sauvé des eaux ». Puis il rentre en France, mais son refus de travailler la peinture limite ses études et son succès. Quelques grands collectionneurs deviennent de fidèles acheteurs et de réguliers commanditaires. Sa réputation se refait vite et augmente d’autant plus, que Lafage rencontre celui qui restera son ami : le graveur flamand Jean Vander Bruggen. Ce dernier admirant l’art de Lafage va tout de suite comprendre l’intérêt qu’ils auraient à travailler ensemble. Son génie de dessinateur et surtout sa rapidité de trait, forcent l’admiration de tous ; chez les marchands ou dans les cabarets, Bruggen exhibe Lafage comme un être hors du commun et prépare ainsi la future diffusion de ses gravures en sensibilisant déjà son public. En 1682, il revient à Toulouse, où il est accueilli par Jean-Pierre Rivalz avec lequel il travaille au projet de réaménagement de l’hôtel de ville. Les capitouls lui demandent des esquisses pour 10 tableaux sur le thème de l’Histoire des Toulousains. Il devient le maître du jeune Antoine Rivalz (fils de Jean-Pierre). Ses œuvres présentent des sujets mythologiques avec le mythe antique de Bacchus où il évoque les orgies et les festins au cours desquels les corps se libèrent, des scènes religieuses (épisodes de l’ancien Testament) et des scènes de batailles. Ses dessins servent au XIXe siècle de thème à des faïenciers toulousains qui en décoreront des séries d’assiettes. A l’angle de la place Paul Saissac une plaque commémorative indique la maison natale de l’artiste.

Le musée Raymond Lafage est créé en 1890 sous l’impulsion de deux chercheurs locaux Jules Rigaud et Achille Gaillac, à partir des collections archéologiques issues des collectages de surface dans le canton de Lisle-sur-Tarn et des environs. Les collections archéologiques qui entrent au musée couvrent la période du paléolithique au XVIe siècle. Dès 1892, une section artistique est constituée. Le fonds comprend des œuvres d’artistes peintres et sculpteurs de la région. En 1895, le peintre Victor Maziès lègue au musée son fonds d’atelier, en particulier des portraits de famille. A la fin du siècle, le musée bénéficie de dépôts d’État qui viennent enrichir les collections de peintures et d’estampes, notamment des œuvres de Raymond Lafage, dessinateur du XVIIe siècle, originaire de Lisle-sur-Tarn. Depuis lors et notamment grâce aux expositions temporaires le fonds permanent est régulièrement enrichi par la municipalité de Lisle-sur-Tarn et grâce au concours de l’Association des Amis de Raymond Lafage.

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Personnage(s) phare(s) lié(s) au musée : non applicable

Informations pratiques

  • 🚙 Adresse du musée : 10, rue Victor Maziès / Ville : Lisle-sur-Tarn / Code postal : 81310 / Région : Occitanie
  • 📞Numéro : 05 63 40 45 45
  • Prix et horaires d’ouvertures à retrouver sur la page officielle du musée
  • Site web : museeraymondlafage.wifeo.com/

Vidéo intéressante :

Les avantages de visiter un musée sont nombreux et étoffés. Les musées sont des lieux qui offrent une opportunité pédagogique, agréable, stimulante, apaisante, socialement interactive et de préservation. En visitant un musée, vous pouvez acquérir des connaissances de manière immersive sur des sujets tels que le passé, la culture, les arts plastiques et la technologie.

Les collections exposées peuvent enrichir vos connaissances et approfondir votre compréhension de thématiques particulières. Les musées sont également conçus pour offrir une cadre paisible et relaxante, ce qui peut aider à apaiser le stress et l’anxiété. Ils peuvent inspirer votre créativité et votre imagination, et offrir une chance de faire la connaissance de de nouvelles personnes partageant les mêmes centres d’intérêt que vous. Les musées sont également importants pour la préservation et la conservation du passé culturel et historique.

Dans l’ensemble, visiter un musée est une chance enrichissante qui peut offrir de multiples avantages et nouvelles opportunités uniques.